• The Blob ou Danger planétaire (1957) : LE film nanar de Steve McQueen, le film où une chose gluante rouge venu de l'espace attaque les gens et les tue. Moi qui suis assez fan de ce genre de film j'ai été joyeusement surprise d'en voir un dans la filmo de McQueen (surtout que c'est le tout premier à faire apparaître le "Blob" substance extraterrestre qui est quand même devenu mythique). En plus de tout ça, c'est le premier film de McQueen en tête d'affiche (c'est encore plus drôle donc), et bizarrement il se laisse vachement bien regarder malgré le sujet invraisemblable et cette fin expéditive (allez hop je te balance tout ça au fin fond de l'Arctique). 

    the blob

    L'enfer est pour les héros (1962) : Un film sur la seconde guerre mondiale formé un peu comme un épisode de Band of brothers. On suit l'évolution d'une compagnie sur une ligne à quelques mètres des allemands, allemands qu'on ne voit que très peu, qui sont au final vraiment qu'en second plan. On a le droit à des personnages bien distincts : le rigolard, l'étranger qui veut aider, le bleu, le chef,  le second (-> Coburn un autre mercenaire), et le gars qui dit jamais rien et qui a l'air un peu fou furieux dans sa tête (-> McQueen). Avec tout ça, on nous plonge dans l'enfer des gars qui attendent de se faire tuer en tentant des trucs un peu fou en attendant les renforts, ça finit par un geste héroïque du gars qui ne vivait au final que pour la guerre.

    l'enfer est pour les héros

    L'homme qui aimait la guerre (1962) : Robert Wagner est Bo (oui beau aussi :) ), il est gentil, tout mimi, et la guerre plus il l'évite, mieux il se porte. Steve McQueen est Buzz (l'éclair, plus rapide que la lumière !), il est pas gentil, il est pas tout mimi, et il adore la guerre, c'est sa vie, ailleurs il n'est rien. Ce film est basé sur la psychologie de ces deux personnages opposés et j'ai trouvé ça vraiment bien de porter le film sur cette spécificité là qu'on a pas forcément l'habitude de développer dans un film de guerre. McQueen y est vraiment brillant, c'est le genre de rôle qui lui collaient à la peau (le genre bagarreur "j'suis le meilleur") mais il le joue tellement à la perfection qu'on pourrait le voir jouer QUE ça, ça gènerait pas. Quand au reste du casting il est impeccable, et je vais m'empresser de voir le reste de la filmo de Robert Wagner...

    l'homme qui aimait la guerre

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  • J'aime pas Pierce Brosnam, c'est comme ça, je sais pas trop pourquoi, ça vient peut être du fait que j'aime pas James Bond ou alors qu'il a osé joué dans un remake de L'affaire Thomas Crown, parce qu'il faut le dire ce film là -le premier du nom je parle- tient du culte et par bien des aspects. 

    D'abord cette mise en scène qui à l'époque commençait à se généraliser (avec l'utilisation du split screen comme motif visuel à des fins stylistiques) mêlée à une musique qui personnellement n'est pas de mon goût, mais il faut l'admettre colle parfaitement à l'histoire, à l'époque, à l'ambiance générale du film.
    Le film raconte donc l'histoire de Thomas Crown, homme riche de son état qui s'emmerde tellement qu'il s'amuse à mettre au point des plans pour braquer des banques. C'est là qu'arrive Vicki, femme fouineuse au possible, qui a pour but de faire tomber Crown. 

    Cette histoire est tellement bien desservie par les deux acteurs principaux que j'ai du mal à essayer de me faire à l'idée de regarder le remake avec d'autre acteurs à la place de Faye Dunaway et Steve McQueen. La sensualité qui se dégage de chaque scènes les mettant face à face est vraiment impressionnante. Faye Dunaway séduit par son côté femme indépendante capable du pire pour arriver à ses fins, Steve McQueen, lui, en homme parfait, se prend dans son jeu de séduction et manipule son monde avec tant de classe que ça en est indécent. 

    Mais le summum c'est cette scène culte de la partie d'échec, je ne pense pas avoir vu une scène aussi sensuelle, voire érotique au cinéma, en ne montrant qu'une simple partie d'échec ils arrivent à faire paraître une tension énorme jusqu'à l'éclatement finale avec l'un des baisers les plus longs du cinéma. Lui en noir, elle en blanc jouant respectivement avec les couleurs opposées de celles qu'ils abordent, tout concorde, à cela s'ajoute la musique qui finit d'achever cette scène en apothéose. 

    thomas crown

    Je pense bien que ce film est à ranger du côté du culte pour toutes ses raisons, et j'aimerai bien qu'on me donne une seule bonne raison d'aller lorgner sur le remake...


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  • Parler des Sept mercenaires c'est un peu comme parler d'un film intouchable, il fait parti de ces films que quoique tu puisses dire dessus, quand bien même tu trouves des tas de choses à redire, ça n'en reste pas moins un film sympathique que tu te souviens comme un vieux souvenir d'enfance.

    Ce film est donc un remake d'un film japonais : Les sept samouraïs sorti 6 ans auparavant. Les sept mercenaires c'est avant tout un casting du tonnerre (Yul Brynner, Steve McQueen, Brad Dexter, James Coburn, Charles Bronson, Robert Vaughn, Horst Buchholz sans oublier le méchant Eli Wallach), avec un scénario simple (des braves petits paysans se font maltraités par un méchant cowboy alors ils vont faire appel à des mercenaires) mais rempli de touches d'humour et de phrases bien placées ("C’est le plus beau coup de revolver que j’ai jamais vu ! - Le plus mauvais. Je visais le cheval.") et surtout une musique inoubliable et magnifiquement géniale (je pourrais ajouter trois tonnes d'adjectifs en plus ^^) d'Elmer Bernstein. 

    Le fait d'avoir 7 personnages mis en avant, avec 7 types de personnalités différentes (plus le méchant et les gentils paysans) donne vraiment un ton particulier, chacun ayant son histoire à raconter. Au final, le film est très enfantin par beaucoup de côtés  <script type="></mce:script> http://www.blogg.org/admin/jscripts/tiny_mce/plugins/imagemanager/language/index.php?type=im&format=tinymce_3_x&group=tinymce&prefix=imagemanager_"></script> (le jeunot qui apprend à devenir mercenaire, l'humour toujours présent, les gosses qui leur tournent autour…), je me souviens l'avoir vu étant enfant et d'en avoir garder un bon souvenir (exactement comme la séquence dans le film Le premier jour du reste de ta vie, où l'on voit les enfants rejouer certaines scènes des 7 mercenaires). 

     

    magnificent seven

    En bref, ce western qui met en place un manichéisme fort, avec les 7 héros d'un côté, et le bon gros méchant de l'autre (et au milieu des gens sans défense), donne tout ce qu'on peut attendre d'un film du genre. John Sturges arrive toujours à manier le côté dramatique et le côté comique (ça se voit aussi pas mal dans La grande évasion).


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  • Oui, alors NON, je suis pas d'accord avec le fait que monsieur Renner ou qui que se soit fasse un biopic sur la vie de Steve McQueen, et je me rends compte à quel point les biopics peuvent être dérisoires tant que le bonhomme sur lequel on fait le biopic n'est pas derrière pour confirmer les dires. 
    Je suis d'accord avec les biopics du style I'm not there, qui montrait toutes les facettes de Bob Dylan qui est toujours vivant pour donner son avis réel sur comment retranscrire sa vie, ses démons, ses différentes personnalités et ses vraies souffrances que lui seul connait, pareil pour le film Ray, qui a été fait juste avant la mort de Ray Charles (et lui même avait choisi Jamie Foxx pour jouer son rôle). Bref, ces biopics là racontent pas n'importe quoi, y'a le vrai gars derrière pour remettre les gens dans le droit chemin, mais quand le gars est mort, qu'il fait l'objet de rumeurs plus ou moins extravagantes, que les gens qu'ils l'ont vraiment connu sont pour la plupart décédés, c'est le risque de raconter n'importe quoi et de montrer un visage plus angélique ou plus diabolique du bonhomme en question...
    Ça serait un peu le cas pour Steve McQueen je pense, et même s'ils se basent sur les bouquins parus sur le bonhomme, ça reste la vision des gens alentour, pas la vision de l'acteur (qui apparemment d'après les commentaires audios des films que j'ai vu, était un type assez taiseux -> là encore, allez savoir ce qu'il pense). Donc voilà, je suis assez contre ce genre de biopic qui revient un peu à faire de l'argent sur le dos d'une star morte depuis 30 ans (un peu comme les biopics sur Marilyn d'ailleurs). 

    De toute façon Jeremy Renner est loin d'être aussi cool que Steve McQueen : 

    (nan-mais-oh!)


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  • Vu que je me suis refaite récemment la majeure partie des films avec Steve McQueen, j'pense que je vais m'amuser à mettre des critiques ici (just for fun).

    steve mcqueen


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