On nous a gaté hier, 2 vidéos drôlement funs funs funs, avec ici une chanson de Barrowman/Tate/Tennant sur les braves producteurs et scénaristes que sont Julie Gardner et Russell T. Davies :

(ça m'a beaucoup fait rire, le coup des caricatures xD)

Cette vidéo est littéralement la plus FUN du monde : 

(Depuis le temps que je voulais voir d'où venait cette putaingue de photo de Timothy Dalton, David Tennant et John Simm réunis)

J'avoue quand on parle de Doctor who je suis pas très objective, je vois toujours le bon côté des choses, jamais le mauvais.
Alors oui, je fais partie de ces gens qui ont un sonic screwdriver chez eux, un poster de Daleks dans leur chambrée (un peu comme tous les gosses d'Angleterre vous savez), et trois tonnes de bouquins estampillés DW dans ma bibliothèque.
Mais là n'est pas le problème, le problème c'est QU'EST CE QU'ILS ONT VOULU MONTRER EN NOUS PONDANT UN TRUC AUSSI NUL QUE LE FILM DOCTOR WHO DE 1996 ? 

Voui, alors même si j'ai mis un 5 sur Sens Critique (parce que Paul McGann est un bon docteur), le reste c'est quand même de la grosse bouse américanisée. 

Déjà, ça se passe à San Fransisco… Les gars Doctor who c'est anglais, ça se passe TOUJOURS en Europe (à part une ou deux escapades américaines pour le fun et encore).
De deux, le Master ressemble à un terminator, du genre quand on le voit arriver vers une porte on le voit déjà en train de dire "Sarah Connor ?", lunettes et blouson de cuir compris. 

De trois, le Docteur ne s'amuse jamais à faire des courses poursuites sur les autoroutes d'Amérique, encore moins en moto avec une nana derrière du genre "t'as vu mon gros véhicule ?"
De quatre, on se marre de bout en bout mais c'est pas parce que c'est drôle intentionnellement… 
de cinq : et puis le coup du docteur à moitié humain, c'est du genre amener comme ça comme un cheveu dans la soupe, genre "ah bah oui, tiens, j'suis à moitié humain J'AVAIS OUBLIÉ"

Bref, s'il ne fallait retenir qu'une seule chose, ça serait Paul McGann, le reste c'est trop américain pour rester dans la franchise Doctor who... et puis mon dieu, le Master comme ça, c'est vraiment pathétique (un peu de respect au travail fournit par Roger Delgado ENFIN !!!!!!)

En fait c'était bien caca, mais bien marrant à regarder (j'aurais bien vu JCVD en master, il aurait été tout aussi crédible que Eric Roberts... en même temps, on prend PAS d'américains pour jouer dans le plus grand méchant de tous les temps dans Doctor who !!!!)

Ce truc est une aberration...

Ceci était une critique pas du tout construite après un visionnage pas du tout satisfaisant de la chose.

Mon premier "season finale de doctor who en direct differé de 9h", j'en un petit pincement au coeur. Parce que oui, comme toute française que je suis, Doctor who n'a jamais été dans la culture familiale, on est pas au Royaume Uni ici, Doctor who n'est pas une institution encore moins un phénomène de société (bien que les fans soient de plus en plus nombreux). Ici la série commence à vraiment se popularisait depuis peu, depuis la version 2.0 en fait.

ALORS voilà, c'est la fin de cette saison 6, avec le retour du Silence, le retour de la mort du docteur, le retour de la fameuse question (qui m'a beaucoup fait rire d'ailleurs).
Alors voilà, ça commence avec un Londres des années 2011 complètement changé, Churchill est à la tête d'un consulat romain, des ptérodactyles sont particulièrement friands des sandwichs triangles et le docteur ressemble à rien : du genre cheveux longs et barbe frisée. 
Jusque là tout est un peu WTF, mais vient l'heure où le docteur raconte son histoire, l'histoire du comment le temps s'est arrêté et que l'univers a déraillé, tout ça c'est sa faute, ou plutôt celle de River Song, River qui tellement amoureuse de son docteur d'amour a renversé le cours du temps en ne tuant pas le docteur la fameuse fois où il est censé mourir (au lac silencieux). 
La mission du docteur puisqu'il l'accepte, est donc aujourd'hui de mourir une bonne fois pour toute pour que tout ça rentre dans l'ordre et pour ça il faut qu'il touche River (coquinou). 

C'est sans compter sur le Silence et ses fameuses bébêtes que quand tu les vois tu t'en souviens plus. 
Et c'est sans compter sur Amy cyclope qui arrive à sa rescousse qui se souvient même plus de son Rory, mais qui se souvient du docteur (COMME PAR HASARD). Bon j'vous passe les détails mais à la fin, le docteur se marie avec River (avec un noeud papillon en guise de cérémoniel et une pyramide d'Égypte en guise de décor), et River touche donc le docteur qui… meurt pas…

Parce qu'en fait le docteur c'est un robot, et le vrai docteur est minuscule à l'intérieur. Comme ça là : 

OUAI, bon regardez le, j'suis pas très bonne narratrice ce matin. 

DONC, cet épisode conclut bien la fin de la saison, elle apporte toutes les réponses aux questions (à part à LA fameuse question), comme d'habitude Moffat nous malmène un peu (mais la fin était quand même moins complexe et plus facile qu'à son habitude), les acteurs s'en donnent toujours à coeur joie, et nous on est comme des gosses de 8 ans à attendre patiemment Noël pour de nouvelles aventures.

J'en un peu l'impression qu'avec Moffat on est un peu à l'apogée de ce qu'on peut faire niveau scénario, quand une chose est trop simple ça intéresse beaucoup moins les gens (ouaip les avis sur les forums vont dans ce sens), mais cette série m'a tellement épatée jusqu'à présent que je sens qu'elle peut encore faire mieux. J'espère ne pas me tromper, mais les 6 saisons des dernières années on démontrait ce fait là. En espèrant que jamais ça s'arrête =) (un joli rêve d'enfant) 

Et sinon, le dernier Doctor who confidential est arrivé, j'ai envie de crier que c'est aussi ce qui fait la force de DW, de savoir ce qu'il y a derrière et d'avoir des épisodes entiers consacrés à la fabrication de la série que voir tout ça partir, ça enlève toute la magie. RENDEZ NOUS CONFIDENTIAL (et faites que David Tennant porte la flamme olympique l'année prochaine). 

 

Le docteur est tout seul maintenant, et il a décidé d'aller revoir son ancien colocataire parce qu'être seul c'est pas forcément ce qu'il y a de meilleur pour lui…

Cet épisode commençait drôlement bien, parce qu'il commençait avec l'apparition des CYBERMEEEEEEEEEENN !!!!! (j'ai fait des petits sauts partout en criant de bonheur, voir le retour de gros méchants pas gentils comme eux, je ne pouvais être que joie, surtout que ça fait longtemps qu'ils avaient pas ramené leur fraise, eux et les daleks sont les choses qui me manquent le plus -avec notre cher Master cela va de soi)

Bah ouai, sauf que les cybermen c'est pas DU TOUT le sujet de l'histoire, certes c'est les méchants mais on les voit peut être 3 minutes tout pour tout… J'ai trouvé ça un peu triste sachant que les braves bêtes existent depuis le début de la série, un peu de respect les gars bordel !

Alors du coup, tout l'épisode est basé sur le roommate du docteur et le bébé, Stormargeddon pour les intimes, qu'il trimballe, bébé qu'on aimerait bien voir en futur compagnon, ou partner, du docteur, ça ferait une jolie storyline et en plus ça nous permettrait de revoir Craig qui est quand même drôlement sympathique. C'est donc l'histoire de ce trio Vs les cybermen qui se cachent quelque part en attendant de pouvoir dominer le monde. Y'a pas grand chose à dire, à part le fait que le dénouement est drôlement rapide, et "trop" facile pour un épisode de la saison 6 (on a trop l'habitude de choses beaucoup plus complexes, ici c'est trop facile, mais pourquoi pas, c'est aussi ce qui fait de Doctor who une série pour ENFANTS -chose à ne surtout pas oublier-)

Donc l'épisode était simple comme un ancien épisode de Doctor who, il était pas plein de mystère, de trucs incompréhensibles, à part cette fin… un peu hors propos mais qui était un peu indispensable au prochain épisode.

Parce que oui, on voit River Song, OUI, on la voit en "impossible astronaut", et OUI, c'est elle qui est censée tuer le docteur. Docteur qui dans cet épisode nous rappelle étrangement le docteur post fin saison 4, il part pour son dernier voyage, sauf que là il est pas censé se régénérer donc c'est un peu beaucoup pire.

Je me demande juste une chose : comment a fait Moffat pour débrouiller tous les indices et les histoires enlacées qu'il a su nous donné depuis le début de la saison… Ce scénariste est fou… brillamment fou =).

I CAN'T WAIT.