• Three days in the country

    POUSSEZ VOUS LES GARS j’ai vu mon acteur préféré de tout l’univers aka John Simm dans une pièce de théâtre.
    Parce que j’attendais ça, depuis bientôt 5 ans, parce que voyez vous, mon amour pour le théâtre augmente de jours en jours, je me suis dit qu’il était enfin temps de me lancer.
    Me lancer dans un périple à Londres pour voir Three days in the country, adaptation de Un mois à la campagne de Tourgueniev, un auteur russe.

    Three days in the country national theatre John Simm Mark Gatiss

    Déjà, c’était au National theatre, un endroit qui paye pas de mine à l’extérieur, mais qui est quand même bien cosy à l’intérieur.
    On s’y sent comme chez soi, en plus y’a du wifi partout (même dans les salles de spectacle !!!!), des canapés et des poufs si jamais t’as envie de poser tes fesses sur un support moelleux.
    Me voilà donc entrer dans le Lyttelton, une des trois salles qui composent le national Theatre. Je suis bien placée (tout au milieu, comme au cinéma, j’ai bien choisi ma place). Les gens sur le balcon ont l’air d’avoir une jolie vue eux aussi.
    Je suis l’une des premières dans la salle, pourtant ça commence dans 1/4 d’heure, les spectateurs arrivent tous en masse comme des fous et font un boucan du tonnerre. J’attends sagement que les lumières s’abaissent, ce qu’elles font, plus un bruit dans la salle au bout de 2 secondes, ils sont décidément bien disciplinés ces anglais.
    Le rideau se lève, sur tous plein de comédiens merveilleusement bien habillés à la monde Russie du siècle dernier. Bien sûr le premier à parler, c’est Mr Simm. Moi, je ne vois que lui FORCÉMENT, les répliques s’enchainent, les personnages aussi, on découvre tout le monde petit à petit, et du monde il y a, notamment un jeune garçon (mais qu’est-ce que tu fais encore là à cette heure si tardive ? oh non mince j’avais oublié que les anglais commencent leur spectacle à 19h30... ).

    Three days in the country

    Bref, on découvre Natalya, héroine de la pièce, son fils qui a pour précepteur un jeune homme de toute beauté (et qui joue très bien d’ailleurs notons le), un vieil ami amoureux transi de Natalya (John Simm donc, qui apporte une touche d’humour très sarcastique que j’ai beaucoup apprécié), le docteur (j’ai nommé le fabuleux Mark Gatiss, dont je parlerai plus tard), des jeunes (dont une brave fille amoureuse du précepteur), et une servante à la voix d’or (Cherrelle Skeete qui en plus d’être magnifique à une voix splendide), un mari (qu’on ne voit pas assez), et des vieux messieurs (qui apportent pas mal de touche d’humour).

    John Simm Mark Gatiss


    Des scènes il y en a, et plein, et encore ils ont raccourci la pièce sinon ça aurait duré 4h. Je me souviens surtout de la scène du début, avec toutes ces piques bien marrantes, la scène de la proposition en mariage, où Mark Gatiss explose de son génie comique, il nous la joue très Louis de Funès (oui, je suis française, niveau grimace et mimique gestuel, le meilleur c’est lui), nous fait un peu dans le métahumour aussi, il surjoue à fond, et nous on se marre comme des baleines.

    Mark Gatiss

    Une scène un peu improbable en plein milieu de la pièce donc, d’ailleurs tout le monde a applaudi. Il y a aussi cette mini scène avec des fruits où tout le monde a beaucoup ri.

    Et puis y’a l’avant dernière scène, OÙ JOHN SIMM PLEURE. OUI. JOIE IMMENSE DANS MON PETIT COEUR, j’aime bien quand John Simm pleure parce qu’il est trop merveilleux quand il pleure. Voilà. Son personnage qui est en peine depuis des années à aimer une femme qui se joue de lui, explique au petit nouveau avec quelle douleur il subit ce sort, il essaye de lui faire comprendre dans quelle vie il s’engage, alors le Simm s’énerve, se débat avec sa douleur, y met toute sa rage et sa tristesse, et c’est magnifique. J’ai pas d’autre mot. C’est beau. Encore John, s'il te plait, ne t'arrête jamais.

    John Simm

    La pièce était bien donc, avec pas mal de choses sympathiques : comme le fait de placer les acteurs sur scène même quand ils jouent pas, ils sont là derrière sur des chaises, ça rend le tout très dynamique et vivant. Il y a aussi ces jeux sur les plateaux tout autour de la scène, avec un magnifique effet de pluie, ils ont fait de même pour les scènes avec un soleil éclatant.
    C’était chouette, je suis sortie bien contente de ma première expérience de théâtre anglais, dans un anglais que j’arrivais à comprendre (!!!) à part quand ils parlaient un peu trop vite (mais c’était rarement le cas).

    Je retenterai bien l'expérience, d'ailleurs le Simm ne s'arrête plus niveau théâtre, j'espère très fort que je pourrai assister à sa prochaine pièce, mais vu à l'allure où partent les places, je crois bien que ce ne sera pas pour cette fois là...

    Edit : un nouveau périple pour voir le Simm se profile à l'horizon, ce sera donc en février prochain pour The Homecoming, une pièce de l'étrange Harold Pinter !


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