• Father Ted est une série irlandaise de 3 saisons qui date du milieu des années 90.
    On y retrouve cet humour anglais bien particulier que j’ai toujours du mal à appréhender au début des séries.

    Father Ted

    Exactement comme pour How not to live your live, j’ai donc mis énormément de temps à me faire à l’humour un peu lourdigue qui s’en dégage. Ce n’est qu’au début de la saison 2 que j’ai commencé à vraiment apprécier le tout (notamment avec ce merveilleux épisode nommé A song for Europe).
    On suit donc les déboires de 3 prêtres et de leur gouvernante qui se font chier chaque jour que Dieu fait sur leur petite île d’Irlande.
    Father Ted c’est aussi des personnages extrêmement sympathiques et d’autres complètement insupportables.
    Nous avons donc Ted, qui parait assez normal par rapport aux autres, mais qui a quand même quelques problèmes (notamment avec l’argent), vient ensuite Dougal, un être absolument adorable bien que simplet, Father Jack donc les répliques n’excèdent pas trop syllabes,et Mrs Doyle, qui ne jure que par son thé et ses gâteaux.

    Father Ted



    Les épisodes sont bien sûrs très drôles (quand on aime ce genre d’humour qui met les pieds dans le plat), assez critiques aussi, souvent irrévérencieux ce qui rend le tout vraiment sympathique à regarder.


    votre commentaire
  • Épisode 1 : Ça fait plaisir de retrouver Christopher Eccleston ! J’aime beaucoup cet acteur, il a quelque chose de sympathique. Ici le brave homme est accusé d’avoir refourgué des faux billets... C’est pourtant un père de famille aimant, sa seule tare c’est d’être un mari laborieux, qui trompe sa femme... L’histoire est ici un peu déjà-vu et on est carrément outré que le brave homme qui au final n’a fait que prendre des billets trouvés soit condamné pour cette chose-là.

    Épisode 2 : Tiens, le pompier de Sirens ! Ben Batt qu’il s’appelle l’acteur (je le vois partout en ce moment, et il est vachement beau ce qui ne gâche rien à mon plaisir sarcastic). Cette fois-ci, c’est une histoire de soldats qu’on nous narre. Frankie et son pote partent pour la guerre au lieu de la prison, à bien y réfléchir, ils auraient mieux fait de choisir la prison. J’ai trouvé intéressante la réflexion du sergent sur le fait qu’il faut toujours un gros bizut dans l’armée, même si c’est clairement odieux. Un bon épisode que celui-ci avec un personnage principal vraiment courageux.

    Épisode 3 : Un épisode sur des parents qui perdent leur enfant... Ô joie. Ça va pleurer dans les chaumière. Avec leurs larmes, leurs dépressions et leurs façons si personnellement de pleurer leur enfant, ça le rend le tout encore plus triste. J’ai beaucoup aimé Peter Capaldi en père dévasté, un peu moins Juliet Stevenson qui ne m’a jamais bien émue (même dans The village... je ne sais pas trop d’où ça vient... son regard figé peut être). Bref, il en reste pas moins que son personnage est intéressant, car elle perd peu à peu pied et s’enfonce dans une quête de « qui est responsable de la mort de mon fils »



    Épisode 4 : Andy Serkis est à l’honneur dans cet épisode (non mais cherchez pas, chaque épisode tape dans les meilleurs des acteurs anglais). Il joue donc un chauffeur de taxi marié à une femme devenue handicapée depuis quelques années. Pour échapper à ça, le monsieur joue... Sauf que je jouais ça devient moyen niveau argent, alors de fils en aiguilles le monsieur trouve un autre échappatoire : une femme. Andy Serkis joue bien, sauf qu’il a une tête de monsieur un peu fou, alors du coup on s’attache peut être un poil moins à lui qu’on a pu s’attacher à un Christopher Eccleston dans le premier épisode par exemple. Ça n’enlève en rien au talent monstrueux de Serkis, ça enlève un peu à l’histoire, puisqu’on sait dès le début s’il y a sera accusé ou non...

    Épisode 5 : Marc Warren doit faire face à l’agression de sa petite fille. Parce que c’est un homme un vrai, il est pris dans un tourbillon de violence, et s’en va retrouver l’agresseur avec ses 2 amis et lui fait sa fête. Bien sûr, ils vont trop loin (enfin surtout ses copains, parce que finalement Marc Warren n’a frappé qu’une fois...), le gars meurt de ses blessures. Le dénouement de cet épisode est juste RAGEANT. En plus Marc Warren a quelque chose de très sympathique, surtout quand on voit les faits véritables, ce qui fait qu’on a envie de crier son désaccord à la suite du verdict...

    Épisode 6 : Noemie Harris est absolument adorable, alors forcément quand on la voit à la barre on se demande ce qu’elle a bien pu faire pour en arriver là. Une histoire d’adultère, une histoire de divorce, et d’enfants qui restent coincés entre les deux. Cette histoire est un peu moins originale que les autres, mais j’aurais été particulièrement enragée si le final avait été tout autre (parce que définitivement les histoires d’injustice me font hurlées).
    Un bon final donc. La saison 2 m’attend gentiment.


    votre commentaire
  • Aujourd'hui, j'ai pu regardé le premier épisode de Mr Robot (oui, pourquoi un nom pareil pour une série s'il-vous-plait ? )

    Le synopsis était assez intéressant : un jeune programmeur un peu schizophrène et complètement anti-social hacke des gens pour les faire tomber. 
    Ce genre d'histoire m'attire assez, j'aime bien les héros de ce genre.
    Dans le rôle principal on retrouve Rami Malek, le petit gars qui jouait Snafu dans The Pacific (vous vous en souvenez sûrement il était une des têtes dont on se souvenait assez facilement, vous l'avez aussi vu en pharaon dans la trilogie La nuit au musée, si ça vous parle plus).

    Rami Malek Mr Robot

    Bref, à partir de là, j'ai donc regardé l'épisode. J'y ai trouvé une ambiance très particulière, qui renforce la psychologie du personnage assez tourmentée, dans le ton un peu thriller, assez sombre. On a les pensées du personnage principal tout du long, ce qui est pas mal, vu que c'est un personnage taiseux (à la Dexter sans vouloir faire de comparaison, mais ça se rapproche beaucoup).
    On est dans l'univers informatique, avec tout ce qui est sécurité, hack, et plein de trucs auxquels je ne comprends rien (la dernière série que j'ai vu sur le sujet remonte à Bugs... ouai, dans Bugs, ça date de 1995... pour vous dire, que depuis ça a quand même évolué puissance dix mille).

    Rami Malek Mr Robot


    J'ai énormément aimé ce premier épisode, j'ai aimé ce personnage que joue Rami Malek (acteur parfait pour ce rôle il faut quand même l'admettre), on a le droit à cette image du complot international qui contrôle la planète (mais est-ce dans la tête du personnage ou est-ce vrai ? Là encore la question demeure et c'est ce que je trouve très intéressant).

    Rami Malek, MR Robot



    J'ai donc clairement envie de voir la suite.


    votre commentaire
  • Ces derniers temps c’était l’effervescence sur Tumblr et sur tout l’internet en général, oui, non parce que tous les dimanches on a eu le droit pendant 3 semaines à un épisode de Sherlock. Sherlock vous savez la série de Moffat et Gatiss les deux trolls les plus géniaux de tous les temps.

    Le premier épisode était parfait de bout en bout, jonché d'humour à la pelle (j'ai pas arrêté de rire comme une gamine de 8 ans durant TOUT l’épisode, du début avec le coup du « Staying alive » par Moriarty, jusqu’au son du sms de Sherlock), de clins d'oeil, le Sherlock de Moffat et Gatiss est celui que j'ai toujours rêvé de voir apparaitre à l’écran, un Sherlock plein de supériorité et d’exaspération envers les humains qui l’entourent et qui définitivement ne sont pas à sa hauteur, un type seul et constamment à la recherche de choses qui pourraient apporter un semblant d’excitation dans sa vie. Cumberbatch est parfait dans ce rôle, dans ces intonations, ses mimiques, ses retenues, son côté "les gens sont ennuyeux", son désir extrême de résoudre les trucs les plus invraisemblables. Ce qui constitue le personnage littéraire même, mais qui là explose complètement et devient un personnage encore plus incroyable.  

    Benedict Cumberbatch, martin freeman

    L’histoire nous ramène Irène Adler (alors là aussi, tout l’internet c’est excité sur le côté sexiste du truc : les gars, un jour vous apprendrez à apprécier une oeuvre sans chercher la petite bête, surtout quand elle n’y est pas) un personnage absolument fascinant qui met en déroute Sherlock dès la première seconde, elle ne l’excelle pas mais elle parvient à casser les codes, et elle le fait avec une classe indécente. Son arrivée chamboule aussi pas mal Watson (on pourrait ramener ça à de la jalousie, tellement le Watson est accroché à son Sherlock). 
    Bref, comme toujours, l'enquête est rondement bien menée, l’histoire est vraiment passionnante, ce qui m'amène toujours au même point : Steven Moffat est un génie de l'écriture, il sait manier ses personnages avec tellement d'intelligence et amène la touche d'humour qu'il faut à chaque fois. Cet épisode était parfait. En tous points. 

    irene alder

    Le deuxième épisode met en place l’histoire du Chien des Baskerville, surement le plus connus et le plus apprécié des romans mettant en scène Sherlock (peut être parce qu’on le lit essentiellement durant l’enfance/adolescence...), donc voir tout ça sur écran et quand même drôlement sympathique. Gatiss est aux commandes de l’épisode, et le tout est rondement bien mené. L’épisode est plus noir, plus beau photographiquement parlant, il y a moins d'humour (le sujet si prête moins et puis bon Sherlock est pas censé être une série comique à la base), mais le tout se regarde toujours aussi bien.  

    Sherlock, martin freeman

    Pour le troisième épisode on a le droit à une apothéose. J’étais impatiente de voir se ramener Moriarty, le personnage que j’attendais le plus depuis ses premières apparitions. Andrew Scott a vraiment su comment captiver le spectateur avec simplement 5 secondes par épisodes. 
    Le Moriarty de Moffat et Gatiss ressemble au Master du Doctor who de Russell T. Davies (on pourrait faire des TONNES de relations entre les deux). Et c’est surement pour ça que je l’ai trouvé fascinant. Il est tellement frappadingue, tellement prêt à aller au bout de ses convictions : il veut faire chier Sherlock, il le fait jusqu'au bout sans hésitation. Son entrée est vraiment TRÈS classe : tout est calculé, tout est précis, tout est fait avec une insolence immense, il met en scène un truc impensable, pour juste, se faire arrêter tranquillement et ressortir du tribunal comme une fleur. 

    andrew scott

    La scène finale de confrontation entre Sherlock et Moriarty est géniale. On retrouve le bon, le mauvais, le Jekyll et le Hyde, tout est finement calculé pour les éloigner et les rapprocher en même temps. Sherlock est rabaissé constamment, et on se rend compte à quel point ça le casse et quand enfin il trouve une solution, Moriarty se donne la mort, ça fait tellement de ce personnage un type fou mais avec une force immense, une conviction inouïe dans ce qu’il veut, ce qui le différencie de Sherlock, c'est juste ce penchant maléfique, il est prêt à n'importe quoi, pourvu qu'il arrive à ses fins... 

    benedict cumberbatch andrew scott

    Conan Doyle avait raison de faire mourir Sherlock de cette façon, dans une confrontation avec Moriarty, puisqu’au final, il ne devrait pas avoir de gagnant, l’un n’est pas au dessus de l’autre, ils sont égaux, Moriarty étant juste plus fou.
    DONC, la fin avec le discours de John et l’apparition de Sherlock semblait tout de même évidente, et Moffat et Gatiss sont définitivement des génies. 


    votre commentaire
  • J'ai parlé que de séries que j'aime bien, il faut quand même que je parle de celles que j'ai regardé et qui m'ont servi à rien…

    Alors voilà, cette semaine j'ai regardé Hope Springs, une série anglaise, où 4 prisonnières font le casse du siècle et décident d'aller faire un tour en Écosse pour se cacher quelques temps avec de partir vers les îles plein de soleil.
    Le problème c'est que c'est le bordel, bref, elles vont acheter un hôtel et devoir rester un petit peu dans un petit village où les gens ont plein de secrets partout. Sauf que c'est des secrets pourris : genre oulala, un cadavre sous l'hôtel, oulala la femme du flic se tape l'avocat du coin, papa du gars qui a tué le frère du type qui travaille dans l'hôtel…

    hope springs

    Bref, c'est débile, ça ressemble à rien, on dirait une sorte de The Lakes de bas étage, rien ne concorde, les actrices jouent en mini jupe alors qu'elles sont en Écosse et que y'a pas un poil de soleil et où tous les gens portent des doudounes. Les personnages sont caricaturaux au possible, beaucoup ne servent strictement à rien (notamment 2 des 4 personnages principaux), on a le droit à une chef de file, matrone qui fait des choix hyper louches - coucou River Song et j'vous ai fait une capture merveilleuse regardez : 

    river songOui, Doctor who laisse des traces partout

     ou encore une autre, blonde, avec les nichons qui ressortent, qui a peur des moutons (REALLY ???) et qui a pas de cervelle et qui sort avec le mignon du coin.

    Le mignon du coin, j'ai nommé le magnifique Richard Madden, le rayon de soleil -s'il devait y en avoir un- dans ce machin tout pourri. Bah oui, y'avait bien une raison pour que je regarde un truc d'une telle sorte, et bah c'était lui (oui, j'adore éplucher la filmo des acteurs que j'aime bien, et je regarde beaucoup de trucs pourris avec de trouver la perle rare).
    Lui et sa tête toute mimie :

    richard madden

    Lui et son accent écossais adorable... Lui et son bobo sur le frond :

    hope springs

    Lui et son kilt : 

    richard madden

    Bref, son personnage sert à rien, à part être un petit gars parfait perdu au fin fond de l'Écosse, il est là derrière à se taper la blonde écervellée, montée sur des talons de 15 cm, mais il est tellement mignon, qu'on peut rien lui reprocher…

    richard madden

    En gros, il fallait que je trouve un intérêt à cette série tout pourrie, qui franchement mérite même pas qu'on y jète un bébé oeil dessus... 
    Et même que pour une fois, ça fait du bien de cracher sur une série... :) 


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique