• Aujourd'hui, j'ai pu regardé le premier épisode de Mr Robot (oui, pourquoi un nom pareil pour une série s'il-vous-plait ? )

    Le synopsis était assez intéressant : un jeune programmeur un peu schizophrène et complètement anti-social hacke des gens pour les faire tomber. 
    Ce genre d'histoire m'attire assez, j'aime bien les héros de ce genre.
    Dans le rôle principal on retrouve Rami Malek, le petit gars qui jouait Snafu dans The Pacific (vous vous en souvenez sûrement il était une des têtes dont on se souvenait assez facilement, vous l'avez aussi vu en pharaon dans la trilogie La nuit au musée, si ça vous parle plus).

    Rami Malek Mr Robot

    Bref, à partir de là, j'ai donc regardé l'épisode. J'y ai trouvé une ambiance très particulière, qui renforce la psychologie du personnage assez tourmentée, dans le ton un peu thriller, assez sombre. On a les pensées du personnage principal tout du long, ce qui est pas mal, vu que c'est un personnage taiseux (à la Dexter sans vouloir faire de comparaison, mais ça se rapproche beaucoup).
    On est dans l'univers informatique, avec tout ce qui est sécurité, hack, et plein de trucs auxquels je ne comprends rien (la dernière série que j'ai vu sur le sujet remonte à Bugs... ouai, dans Bugs, ça date de 1995... pour vous dire, que depuis ça a quand même évolué puissance dix mille).

    Rami Malek Mr Robot


    J'ai énormément aimé ce premier épisode, j'ai aimé ce personnage que joue Rami Malek (acteur parfait pour ce rôle il faut quand même l'admettre), on a le droit à cette image du complot international qui contrôle la planète (mais est-ce dans la tête du personnage ou est-ce vrai ? Là encore la question demeure et c'est ce que je trouve très intéressant).

    Rami Malek, MR Robot



    J'ai donc clairement envie de voir la suite.


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  • Saison 1 - Épisode 1, le tout premier de la série donc.

    Et ça commence bien : on voit les 4 héros quand même pas mal amochés, un par un via une caméra, on sait de suite en moins d’une minute leur situation et leur relation familiale (c’est quand même fort quand on y pense). Les présentations sont donc faites, on connait : Quinn, Baxter, Rick et Woody.
    On les retrouve propres comme des sous neufs à l’aéroport direction un endroit particulièrement bien ensoleillé.

    mad dogs



    On rencontre le cinquième personnage : Alvo qui semble les attendre près d’une piscine où y’a un putain de téléphone qui arrête pas de sonner. Alvo décroche (enfin), et parle qu’il en a finit avec quelque chose dont on ne sait pas l’enjeu.
    Et là, arrivent les 4 compagnons.
    Il leur fait faire le tour du proprio : méga maison, méga piscine, méga terrain, méga court de tennis et il en est très fier le bougre. Il a même payé le voyage à ses amis.

    mad dogs



    Et là, comme des gros débiles (quand on sait ce qu’il va leur arriver après), ils enferment leurs portables dans un coffre fort.
    Et là numéro deux, commence le délire : ils trouvent une chèvre morte dans la piscine. Normal.

    mad dogs



    Alvo est quelqu’un qui aime bien mettre les pieds dans le plat et commence à tourmenter Rick, faut dire que le gars porte un slip ultra moulant, comment faire pour pas le charrier sérieusement ? Ce type est un boulet ambulant.

    marc warren

    Alvo s’en va discuter avec Quinn, et remet le couvert. Il fait de même avec Baxter, en gros Alvo est ultra prétentieux et insupportable.
    Mais grâce à lui on en sait un peu plus sur les gars : Rick est donc avec l’ex de Quinn, qui lui est maitre de conférence, tandis que Bax est divorcé à laisser tomber ses études de droits et revends des artefacts, et Woody est un ex-alcoolique.
    Sur ce, les gars s’en vont faire la bringue comme des jeunots de 20 ans.


    John Simm Philip GlenisterSam et Gene : les années folles...


    Alcool, drogue, Vient ensuite la conversation des quarantenaires dépressifs tandis que Rick rentre complètement pété avec une fille sous le bras, on voit d’ailleurs son cul. 
    Alvo reçoit des coups de fil à 3h du matin, normal (bien sûr on comprend rien il parle espagnol), mais il est pas super content.
    Le lendemain ils partent tous sur un bateau, et font la fête, malgré Alvo qui semble quand même bien préoccupé. En fait il a volé le bateau, et il est bourré quoi de mieux donc. Il veut laisser le bateau dans un endroit isolé pour le cacher.

    Mad dogs



    Ils rentrent donc à pieds, et Alvo refait son casse couille et tente de foutre la merde entre ses amis. Et pendant ce temps là, Marc Warren est toujours à moitié à poil (attendons l’épisode suivant pour voir Max Beesley complètement nu...
    Vient le soir, un bon repas entre « amis ». Alvo est toujours aussi insupportable AMBIANCE À TABLE !!!
    En fait le gars au masque de Tony Blair vient nous sauver de ce couillon d’Alvo en le tuant. MERCI TINY BLAIR

    Mad dogs

     


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  • Comment expliquer Mad dogs sérieusement, sans faire passer cette série pour un gros nanar ? Je sais pas trop si c’est possible. Et pourtant, cette série, malgré une très mauvaise saison 2 est quand même une série VRAIMENT originale et géniale.

    Déjà vous commencez par mettre 4 des acteurs les plus brillants d’Angleterre, bon d’accord en Angleterre ils nous pondent des tonnes de d’acteurs fabuleux tout le temps, n’empêche que là, on a le droit à un casting béton :

    John Simm, Philip Glenister, Max Beesley, Marc Warren

    Le tellement merveilleux Philip Glenister (alias Gene Hunt, le personnage le plus emblématique de toute l’histoire de la télé, si vous êtes pas d’accord vous avez tord), le tout aussi parfait Marc Warren (qui a joué dans des tonnes de trucs que vous avez vu, sauf qu’ici, il est vraiment mis en avant), le très charismatique Max Beesley (acteur et musicien, le garçon a joué pour James Brown rien que ça), et bien sûr mon acteur préféré de tout l’univers, de toute la voie lactée et bien plus encore : John Simm (si vous savez pas qui sait, rien ne sert de rester ici, il est partout).

    Vous mettez ces 4 acteurs (qui jouent tout le temps ensemble en fait, on ne serait compter le nombre de leur collaboration commune), avec un scénario qui commence ainsi :

    Quinn, Rick, Woody, Baxter partent voir leur ami Alvo, dans sa nouvelle baraque super chère à Majorque. Et là, on sait pas trop pourquoi, Alvo se fait assassiner devant ses 4 amis, qui vont alors plonger dans un enfer assez incroyable.
    Je vous passerai tous les détails mais en gros, c’est la folie : des chèvres dans la piscine aux découpages des pieds d’un cadavre parce qu’il passe pas dans le congélo, les 4 gars ont en plus de ça la police aux trousses, un nain fou furieux avec un masque de Tony Blair qui veut les tuer,et sont aussi dans l’incapacité de rentrer chez eux.

    John Simm, Philip Glenister, Marc Warren, Max Beesley

    La saison 1 est drôle, TRÈS drôle, au début on est hyper septique parce que concrètement ce qui leur arrive c’est réellement un enfer, et puis s’enchaine les situations improbables et là, on se demande qu’est-ce qu’on regarde. Tout en devient très drôle, comme quant vous regardez un nanar, sauf que là c’est voulu et ça fait partie des envies des scénaristes de pourrir le plus possible leurs personnages.

    Mad dogs

    La saison 2 est très mauvaise, on perd ce dynamisme incroyable qu’on avait dans la première partie, on se fait carrément chier, il se passe quelques trucs intéressants cela dit mais pas de là à trouver un réel intérêt.
    Et puis vient la saison 3, où là les gars se retrouve en prison en plein milieu de nulle part, les gens les relâchent pour mieux les chasser (là on commence à véritablement comprendre le jeu du chat et de la souris qui trame depuis le début). Ils leur arrivent encore des choses incroyables et finissent par commencer une nouvelle vie en Afrique du Sud (oui, oui, improbable, j’vous dis).
    Vient alors la quatrième saison, le premier épisode les ramène à leur folie après le mariage de la fille de l’un deux, et le dernier épisode est juste... brillant.
    J’étais septique quand à la teneur et les enjeux de bases de la série, mais la fin m’a carrément ralliée à sa cause.

    Mad dogs end


    ATTENTION SPOILER.
    Je vous explique donc en quelques mots la fin. Ceux qui les chassent depuis le début, parviennent à les retrouver, leur creusent des tombes, leur mettent un joli sac noir sur la tête; et sont prêt à leur tirer dessus.
    Et là, comme dans un rêve, on a la vision de Baxter, on s’aperçoit qu’on ne les a pas tué, les 4 amis, montent tous dans une voiture, Baxter voit une voiture qui les suit, il s’avère que c’est des hommes en masque de Tony Blair, l’un deux enlève son masque et il s’avère que c’est... Baxter. On voit alors leur voiture sauter d’un pont.

    Mad dogs, John Simm, End

    On a donc PLEIN de possibilités pour expliquer cette fin peu commune.
    Pour ma part, je l’expliquerais ainsi :
    les pauvres gars sont les souris poursuivis par le chat. Ils sont la proie de chasseurs un peu fous, qui préfèrent les laisser s'enfuir pour leur courir après (on les libère souvent sans explication pour continuer le jeu que ce soit à la prison, en leur redonnant leurs vrais papiers, ou à la fin quand on les libère...)
    Je pense qu’ils meurent sur la plage, et ce qu’on voit à la fin, c’est ce que Baxter pense dans ses derniers instants, se voir sous le masque est pour lui comme pour signifier que s’ils avaient survécu ils auraient été sans cesse rattraper par leurs « fautes », comme dans une boucle infernale. On ne les aurait jamais lâcher.



    D’autres y voient simplement des délires de fous psychopathes, qu'ils se suicident bel et bien ou encore quand fait ils sont morts depuis le début...
    J’ai lu plein de trucs sur le sujet à part la version des scénaristes. Mais je trouve ça vraiment intéressant une fin si ouverte.

    John Simm, Philip Glenister, Marc Warren, Max Beesley

    En gros, la série est vraiment sympathique à regarder pour le scénario souvent fou et improbable, pour les acteurs qui eux sont juste tellement fabuleux qu’ils pourraient les refaire jouer tous ensemble dans une grosse bouse je regarderai quand même et pour la fin qui permet le débat.


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  • Men of the world est une série qui commence à dater, faut dire que 1994, c'est plus tout jeune.
    Si on part de ce principe on ne peut que repenser avec nostalgie aux séries du genre, des sitcoms comiques, rires enregistrés à l’appui, avec un générique qui ferait pâlir les sérievores exigeants (et celui de Men of the world est à classer dans les pires du genres, avec la chansonnette qui va bien avec)

    John Simm, David Threlfall, Men of the world

    J’ai regardé cette série pour une chose : John Simm (oui, parce que pour se farcir une série pareille il en faut du courage).
    On a quand même le droit en prime à monsieur David Threlfall, le paternel de Shameless quand même.
    C’est donc l’histoire de deux protagonistes travaillant dans une agence de voyage, l’un, trentenaire bien entamé, un peu béta, tente d’apprendre la vie à son coloc, un petit gars d’une vingtaine d’années. Leurs rôles sont au final souvent inversés, le petit jeunot ayant quand même souvent plus de jugeotte que le trentenaire.

    John Simm, David Threlfall, Men of the world

    C’est parfois drôle, il faut quand même l’admettre, mais TELLEMENT de séries du genre sont passer sous les ponts depuis qu’au final toutes les répliques et les scènes tombent à l’eau ce qui est bien dommage.
    Certains épisodes sont mieux que d’autres (notamment celui des Four bells par exemple m’a fait rire à plusieurs reprises -un miracle-).
    Malgré ce déjà-vu constant et ses scénarios très faibles, ça reste quand même l’une des premières choses qu’a pu faire John Simm dans sa carrière (alors voyez vous je me devais de le regarder jusqu’au bout, et MERCI à youtube d’avoir les épisodes sur sa plateforme).

    John Simm, David Threfall, Men of the world

    Threlfall et Simm ont à ma connaissance pas joué ensemble depuis, MAIS, ils seront réunis dans Code of a killer prochainement, ce qui me met en joie, parce que vu le potentiel des deux acteurs (pas franchement mis en avant dans Men of the world), ça devrait rendre un truc plutôt pas mal.

    John Simm, David Threlfall, Code of a killer

    En attendant patiemment la diffusion...


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  • Human Traffic  a carrément été le film d’une génération en Angleterre.
    Ça parle de clubs, de potes, de drogues, de soirées endiablées.
    Ça parle aussi d’une jeunesse paumée, qui se bloque dans des boulots alimentaires, sort le week end pour se vider la tête et anesthésier leur crainte du futur à coup de drogues.
    Certains y voient une apologie de la drogue via un film qui se distingue des Trainspotting, Requiem for a dream et autres virées en enfer, d’autres y voient plutôt un cri d’alerte d’une jeunesse qui n’arrive pas à vivre autrement que dans l’excès.

    Human Traffic, John Simm, Lorraine Pilkington, Shaun Parkes, Nicola Reynolds

    On peut facilement voir dans ce film, une histoire simple sans grand fondement : en fait, on suit juste un groupe d’amis qui sortent dans des clubs. Voilà pour l’histoire.
    Le scénario apporte pourtant bien plus que ça, de par ses personnages (Jip qui subit « l’enculage patronal » et une mère qui offre « ses services » pour un peu d’argent, Koop qui subit les troubles mentaux de son père, Moff, l’éternel adolescent qui loge toujours chez ses parents...) de par son regard sur une jeunesse paumée en attente de jours meilleurs.
    Certains personnages se foutent de la gueule du qu’en dira t-on, et de cette image qu’ont les jeunes en général d’être des gens impressionnables, j’ai trouvé ça plutôt bien trouvé de bien montrer le fait que s’ils se droguent ils le font en toutes bonnes consciences et connaissance de causes.

    John Simm Human Traffic Shaun Parkes
    Le réalisateur/scénariste Justin Kerrigan n’avait que 25 ans lorsqu’il a fait ce film en 1999, ça se ressent peut être dans certains de ses dialogues qui peuvent paraitre un peu naïfs, mais c’est un gros plus pour le scénario où on ressent sincèrement les craintes et folies de toute une génération.
    Le tout est non dénué d’humour au contraire, que ce soit dans l’humour des situations (Jip et sa paranoïa, Moff et ses parents), ou des dialogues (les répliques sur Star Wars, Jip et Koop qui débattent sur la vie...)

    John Simm, Lorraine Pilkington Human traffic

    Les acteurs sont quand à eux parfaits dans leur folie, et tous charismatiques à souhait, on aurait presque l’impression de faire partie de leur bande. (et pour dire un petit mot du doublage français, c’est toujours chouette de retrouver des gens Alexis Tomassian et Lucien Jean-Baptiste doubler ensemble ailleurs que dans Scrubs, même si rien ne vaut une bonne VO, c’est important de souligner qu’un doublage peut être parfois plaisant à écouter -je parle pour ces deux doubleurs là en particulier-)


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