• The Fighter : Owi un truc de boxe, on se dit "tient ENCORE un film de boxe, toujours pareil, toujours dans le même style". Ouai sauf que The Fighter ne se concentre pas que sur ce sport, il prend en compte l'entourage du boxeur, son lieu de vie, son frère un peu fou furieux, et ses 36 soeurs qui gère sa vie. Et dans The Fighter y'a Christian Bale. Je peux vous dire qu'il le mérite amplement son oscar le Christian Bale, il est juste impressionnant dans ce film là. Mark Wahlberg a côté ferait presque un bon figurant... L'histoire est vraiment intéressante parce qu'en plus de nous compter "l'histoire du type qui fait de la boxe depuis un bail mais qui gagne jamais rien", ça nous raconte un peu l'histoire des gens qui l'entourent. Un très bon film donc (et j'allais oublier de dire que Amy Adams m'avait épaté).

    fighter

    Winter's bone : C'est l'histoire d'une fille qui cherche son paternel, parce que si elle le trouve pas elle, son frère, sa soeur, sa mère, vont se faire gicler proprement de leur baraque et déjà que c'est pas la joie niveau argent, on sent bien la galère venir de loin. Bref, l'histoire est assez banale au final, on sait comment ça se finit, MAIS, parce qu'il y a un mais, les acteurs sont brillants, notamment Jennifer Lawrence tout en retenu (qu'on avait déjà vu briller dans Loin de la terre brûlée), Dale Dickey qu'on a déjà vu dans My name is Earl (c'est elle qui tapinait en plein jour), et John Hawkes (qui a eu la honte de jouer dans Donnie Darko 2) sont excellents. Un film au final pas exceptionnel par son propos mais qui se laisse facilement regarder.

    winter's bone

    Légitime défense : ATTENTION SPOILER Vu en avant première (qui franchement mérité un peu plus de gens dans la salle). J'y allais surtout parce que j'aime beaucoup Jean Paul Rouve (OUAI bon d'accord j'avoue, j'ai un faible pour tous les membres des Robins des bois…). J'y ai découvert une histoire au final assez prenante, j'ai découvert que soit l'auteur du bouquin ou le scénariste du film n'aimait pas du tout les animaux (bonjour le chat, le chien qui se font massacrés leur gueule), ET alors, la fin nous a tous fait rire/ choquer parce que quand même jeter le bébé comme ça dans la rivière, c'est juste hyper étrange à voir au ciné (et puis dis donc il est fort pour retenir son souffle le mioche). Sinon, ça fait zizirre de voir Claude Brasseur (qui lui aussi y passe décidément), et de voir Jean Paul Rouve continuait sa carrière avec des films pareils qui le mettent si bien en avant (il serait presque le seul intérêt du film en fait). 

    légitime défense

    Les yeux de sa mère : Vu en avant première en présence du réalisateur Thierry Klifa et des acteurs Nicolas Duvauchelle et Jean Baptise Lafarge. J'avais beaucoup aimé la bande annonce (bon okay, Reggiani là comme ça en plein milieu, ça fait tout triste et c'est beau et tout), et le film est au final assez bien. L'histoire tient avant tout grâce aux acteurs et bien que Catherine Deneuve m'énerve toujours autant à jouer tout le temps la même chose, Nicolas Duvauchelle, Géraldine Pailhas sont là pour rattraper le coup et le petit nouveau Jean Baptiste Lafarge s'en sort vraiment TRÈS bien (et puis je peux pas ne pas dire un petit mot sur Marina Foïs que j'adore de plus en plus et bien qu'elle ait un rôle secondaire, illumine tout - comme d'habitude quoi). 

    les yeux de sa mère


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  • Never let me go : Tiré d'un bouquin, qu'un jour il faudrait que je lise, Never let me go est assez audacieux dans son propos et c'est très étrange de voir se mélanger cet univers amoureux un peu Austenien à un univers au final plus "fantastique" dans le sens qu'on a quand même à faire à du clonage. Le sujet est assez fort en lui même, est-ce que des gens créer pour mourir jeune, et donner leurs organes peuvent avoir une vie, des sentiments ? Peuvent ils espérer autre chose que leur destin tragique ? Peut être que cette question est pas assez poussée dans l'extrême dans le film, peut être est-ce même le cas dans le livre… Never let me go est donc un film assez étrange, car il regroupe deux univers à la base très éloignés, rajoutez à cela la crème des jeunes acteurs british (Carey Muligan est toute mimi, Keira Knightley est toujours aussi énervante, et Andrew Garfield confirme qu'il est mieux placé que Tobey Maguire pour jouer un Spiderman correct). Bref, un film plutôt pas mal.

    never let me go

    La permission de minuit : Vu un peu par hasard, ce film m'a bien surprise (dans le bon sens du terme). On suit les pas de Romain, 13 ans, atteint de Xeraderma pigmentosum (merci wikipédiiiaaaaa), en gros il peut pas sortir quand y'a du soleil, parce que les ultraviolets lui font des lésions graves. À partir de là, on suit les tribulations de ce brave garçon qui s'éveille aux désirs de l'adolescence et de son médecin qui le suit et qui se voit confronter à un changement de poste. Le sujet (on est d'accord que c'est hyper triste) est traité sans pathos toutes les 3 secondes, et est plus concentré sur cette amitié qui lie les deux personnages, ce qui en fait un film vraiment touchant de sincérité. En bref, Vincent Lindon et Quentin Challal sont brillants, le scénario est très bon = allez le voir (oui même toi là-bas adepte du cinéma ricain de bas étage).

    la permission de minuit

    True Grit : Les frères Coen, j'ai jamais bien compris leur succès phénoménal en France. Parce qu'il faut le dire, la France adore les frères Coen. Peut être est ce cet humour disséminé un peu partout, ces personnages décalés, ces histoires un peu loufdingues… Dans True Grit on a un peu tout ça (à part l'histoire loufdingue). D'abord dans True Grit y'a Hailee Steinfield. À elle seule, elle porte le film et elle arrive à tenir tête à Jeff Bridges dans un rôle qui lui va tellement bien que ça en est louche. À côté de ça, on a un Matt Damon avec un peu un rôle qui sert presque à rien (bien que foutre un Texas ranger dans un western c'est toujours marrant), et Josh Brolin et sa tête de Goonies joue au méchant. L'histoire est elle assez banale au final, le seul truc de bien c'est que ça permet de voir un western au ciné (ce qui devient rare ces derniers temps). 

    true grit

    Sanctum : Bon, Sanctum dès les premières secondes est rentré au panthéon de mon top "les films les plus nuls de l'année 2011". Ce film est un long déjà vu, revu, rerevu, rerererevu, recraché des milliards de fois, tellement que voir un film comme ça sans me faire chier devient impossible. Alors voilà, ça parle de spédéo, ça fait face à une montée d'eau soudaine, et ça meurt à tour de bras. C'est tellement cliché que j'avais envie de pleurer. Ça m'en a même fait oublié le "tiré d'une histoire vraie" du début. Et c'est pas parce que j'aime bien la tête de Richard Roxburgh que ça va me faire changer d'avis. Autre truc aussi : la 3D sert -encore- absolument à rien du tout. J'vais pas m'épancher plus, mais je ne pense pas qu'il y est quelque chose à tirer du film À PART, les jolies "paysages" de grottes souterraines.

    sanctum

    La ligne droite : Vu en avant première, avec la présence d'un réalisateur qui parle beaucoup : Régis Wargnier (et d'ailleurs, un type qui parle autant de son film ça fait plaisir à voir, parce que nous, spectateurs, on est friands de toutes ces petites anecdotes qu'il nous a conté), et de l'acteur Cyril Descours. Le film conte l'histoire d'une jeune femme qui sort de prison et qui rencontre un jeune sportif devenu aveugle dans un accident de voiture. La suite on la connait, il essaye à eux deux de sortir de leur mal être et d'arriver par le sport à une nouvelle renaissance. Rachida Brakni est formidablement géniale (et non c'est pas excessif comme adjectifs) à côté Cyril Descours parait un peu trop gentillet dans son jeu, ce qui est un peu dommage car il a quand même une bonne présence. Je trouve ça extraordinaire pour des acteurs de jouer ce genre de rôle très physique (et puis c'est vrai quoi, faut réussir à tenir la distance avec les performances que le film demande). Bref, le film nous mène droit là où on l'attend, mais il se laisse facilement regarder (et puis bon ça fait plaisir de voir ce type de sport sur grand écran). 

    la ligne droite

     


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  • 127 heures : J'ai toujours eu cette image de James Franco en petit con rabas joie (merci Freaks and geeks), et j'ai jamais su bien placé Danny Boyle dans mon sentiment de j'aime bien/ j'aime pas (entre Trainspotting et La plage faut avouer qu'au final on se demande si c'est le même réalisateur). Si au début, j'avais un peu l'impression de regarder une pub pour une marque de sport, la partie "j'ai le bras coincée" est quand même pas mal. Faut dire que James Franco a lui tout seul tient le film à bout de bras (ouh l'expression "bien choisie"), et le voir faire pipi dans sa gourde, écrire son nom en gros sur la parois, contemplé le ciel, sans jamais que le spectateur s'ennuie, c'est quand même un jolie tour de force. Donc au final, le film est plutôt pas mal, même si la partie 'je me casse le bras et je le découpe avec un couteau' est peut être pas assez poussé au final (bien que certains disent le contraire).

    127 heures

    Avant l'aube :  - ATTENTION SPOILER - Ça se passe dans la montagne, c'est beau, c'est blanc, c'est haut, y'a des chalets et des cadavres cachés par la neige. Le scénario est un poil tiré par les cheveux (bonjour je suis un gendarme et je sais pas m'occuper de mes conneries, je demande à mon papa), cette fin est pour moi totalement sans espoir et même si Testud semble dire le contraire, vous avez déjà vu un gars, qui sort de prison et qui est accusé de meurtre, s'en sortir vous ? Et puis le coup du "je suis gentil avec toi, parce que tu connais mon secret", c'est un peu vu et revu (même si, apparemment y'a un besoin paternel dessous gnagnagna, mouai pas trop trop convaincue, je persiste à dire que le personnage de Bacri est un gros con, et qu'il s'en fout complet du petit jeune, et que le côté paternel bah il existe pas - à part l'envie de Frédéric de retrouver ce côté paternel, mais dans l'autre sens ça marche pas). SINON, faut voir les côtés positifs aussi, les acteurs sont vraiment très bons (j'ai cru lire quelque part que certains personnages avaient été écrit exprès pour certains acteurs), j'ai beaucoup aimé le personnage de Testud, un peu trop en retrait d'ailleurs, Bacri a une présence assez impressionnante, et je reviens pas sur Vincent Rottiers, je saoule tout le monde avec lui tellement je crie sur tous les toits que cet acteur est incroyable de justesse et que c'est de loin le meilleur acteur de sa génération (j'attends toujours LA critique qui va oser le descendre - y'en a une sur le forum d'allociné, mais c'est un gros fake alors ça compte pas -d'aboord- si un jour j'en lis une -de mauvaise critique-, je prendrais un malin plaisir à démonter tous leurs arguments un par un)

    avant l'aube

    Paul : Simon Pegg et Nick Frost sont les dignes représentants de leur pays. Moui, enfin on pouvait dire ça à l'époque de Shaun of the dead et d'Hot Fuzz, puisque dans Paul, les deux comiques se ramènent aux États Unis, pour le Comic on (bonjour le truc de geek). En plus de ça, ils se sont offerts les services de Seth Rogen pour la voix de Paul l'extraterrestre le plus cool de la galaxie qui conseille Spielberg et qui fume des joints. Alors même si on sent bien l'humour anglais dessous (oui, car c'est jamais du rire gras du genre clan Apatow), il n'empêche que Paul est en dessous des précédents films avec les deux compères. Mais on passe quand même un bon moment faut le dire.

    paul

    Je continuerai plus tard avec Never let me go, La permission de minuit, True rit, Sanctum et La ligne droite… (oui cette semaine je me suis tapée 8 films au ciné… je rentabilise bien ma carte illimitée je trouve)


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