À la vue du titre on pouvait s'attendre à un sujet pareil : on avait l'habitude depuis la saison 5 du boy who waited qu'est Rory (non, non, il a pas JUSTE attendu des millénaires pour que puisse vivre Amy), il fallait bien une compensation, il fallait bien qu'Amy fasse l'effort à son tour de glander pendant des années en attendant son vaillant romain. 

Alors voilà le topos : Les trois mousquetaires s'en vont tranquilles prendre un peu de bon temps sur Apalapucia, élue planète numéro 2 dans le classement des meilleures destinations pour les voyageurs intergalactiques. Et comme d'habitude on s'attend à avoir tout autre chose que des cascades à perte de vue… Ça tombe bien, parce que la planète en question en peuplés de… murs blancs et de deux boutons : un vert, un rouge. Comme Rory est un être normal il appuie sur le vert, Amy elle, appuie sur le rouge (comme disait 10 : quand on voit un gros bouton rouge qui nous crie aux yeux "n'appuyez pas dessus !", y'a toujours quelqu'un pour le faire).



Donc voilà Amy se retrouve dans un pièce différente, dans un temps différent, un temps qui passe drôlement plus vite que dans la pièce où le docteur et Rory crèchent. 

Je vous passe sous silence le fait que le docteur est obligé de rester dans le tardis sous peine de mort atroce, et qu'Amy est attaquée par des sortes de Marvin qui voient avec leurs mains… C'est donc Rory qui doit aller chercher sa brave femme… et en allant la chercher il tombe sur… Amy, mais une Amy vieillie ! De plus de 36 ans ! (oui donc calculons, elle doit avoir 58 ans...). Et c'est qu'elle est assez remontée contre le docteur ! On l'a comprend, il lui a promis d'aller la chercher, et elle a attendu bien trop longtemps pour garder une bonne image de lui et comme elle est bornée et ne veux pas disparaitre comme ça de la réalité espace/temps, elle ne veut pas aider son ancienne elle à revenir dans le tardis MAIS c'est sans compter sur l'amour qu'elle porte à Rory (oui c'est beau) et à la macarena, elle change donc d'avis à une condition : qu'elle vive elle aussi en même temps que son elle d'avant. Le docteur accepte et c'est LÀ le problème. 

Il faut se le dire, le docteur est vraiment un con parfois, mais ses choix ne résultent jamais d'un tendant sentimental, non, la raison l'emporte sur tout (et encore heureux). Alors le bonhomme passe pour un odieux personnage qui fait mourir une personne ayant passé sa vie à l'attendre (c'est assez horrible comme idée, merci Tom Macrae), mais ça montre à quel point le docteur est un être étrange dont les sentiments s'arrêtent là où commencent ceux des autres. Donc notre brave Amy cinquantenaire doit donc mourir après avoir passer toute sa vie à attendre de l'aide… C'est assez triste QUAND MÊME…

La seule chose que je regrette des deux derniers épisodes, c'est que j'avais oublié après les épisodes d'avant que Doctor who pouvait parfois se regarder comme des épisodes sans suite, Moffat m'a habitué à un lien direct entre chaque épisode, du coup, certains paraissent moins intéressants que d'autre à cause de ça (mais leur qualité n'en est pas moindre cela dit). 

De toute façon, le jour où je dirais du mal de Doctor who, j'aurais perdu mon âme d'enfant… C'est dit.