• Il y a une semaine et demie, je suis allée voir ceci : 

    The Homecoming


     

    Ma deuxième pièce de théâtre avec John thebestactorintheworld Simm en moins d’un an.

    Il faut savoir que la pièce est à mille lieux de sa précédente.
    Déjà c’est du Pinter, et Pinter c’est très particulier. J’ai lu 4/5 pièces du Monsieur, ma préférée étant Hot-House, celle que j’ai le moins aimé The Homecoming
    Et je suis allée voir The Homecoming… Forcément !

    C’est donc l’histoire d’une fratrie, de leur oncle et de leur paternel. L’un des frères retourne à la maison avec sa femme, femme que personne n’a jamais vu, pourtant ils ont déjà des mioches…
    Forcément la madame est magnifique mais est coincée dans son mariage dans lequel elle ne se sent pas bien. Par un jeu de séduction, elle va bousculer le petit monde de la famille de son mari…

    The Homecoming

    Dans l’écriture de Pinter, y’a plein de sous-entendus et de non-dits. J’ai lu la pièce en français avant de la voir en anglais, et j’avais déjà eu du mal à ma lecture, c’est épuré, avec des traits d’humour où se cache la vraie pensée de son auteur. C’est très particulier. Là où j’avais pu capter quintessence de son écriture dans Hot-House, ici, j’avais vraiment eu du mal à savoir où il voulait en venir. Mettait-il la femme en avant ? Quelle image voulait-il rendre d’elle ? J’ai eu un peu tous les sentiments divers et variés à ce propos, et au final, je ne serai dire sans lire une quelconque aide…

    J’avais donc de l’appréhension à voir la pièce, mais je m’en foutais un peu au final y’avait John Simm. 

    C’était la première pièce mise en scène par Jamie Llyod que je voyais. J’avais déjà entendu parler du monsieur, notamment par sa pièce avec James McAvoy que j’aurai bien aimé voir… Faut dire que le Monsieur a une vision très particulière, que j’ai fortement ressentie dans la pièce. C’est assez rock’n roll si je puis dire, très rentre dedans. Pas forcément de mon goût par ailleurs, j’aime bien les choses plus poétiques, mais faut dire que la pièce s’y prêtait pas forcément non plus. 

    The Homecoming

    Au niveau de l’acting, John Simm, gloire à lui, est merveilleux même dans une pièce dont je ne suis pas fan, faut dire qu’il joue le personne le plus génial, son sourire sournois, et ses répliques sont juste parfait. J’ai beaucoup aimé le jeu de Gemma Chan, tout en subtilité, et puis cette femme est absolument sublime; ainsi que celui de Keith Allen (le papa de Lily et Alfie). J’ai par contre pas trop aimé celui de John Macmillan, pas assez proche du réel, un peu trop superflu.

    Je dois quand même avouer que j’ai lutté de toutes mes forces contre le sommeil, j’ai fermé les yeux beaucoup trop longtemps durant la deuxième partie… J’étais exténuée à la base, mais je pense que la pièce y était aussi pour quelque chose…

    Malheureusement, je n’ai pas ressenti la même exaltation que lorsque que j’ai vu Three days in the country, et malgré tous mes efforts pour apprécier la pièce, je n’ai pas su rester captivée…

     

    Et c’est bien dommage….


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  • POUSSEZ VOUS LES GARS j’ai vu mon acteur préféré de tout l’univers aka John Simm dans une pièce de théâtre.
    Parce que j’attendais ça, depuis bientôt 5 ans, parce que voyez vous, mon amour pour le théâtre augmente de jours en jours, je me suis dit qu’il était enfin temps de me lancer.
    Me lancer dans un périple à Londres pour voir Three days in the country, adaptation de Un mois à la campagne de Tourgueniev, un auteur russe.

    Three days in the country national theatre John Simm Mark Gatiss

    Déjà, c’était au National theatre, un endroit qui paye pas de mine à l’extérieur, mais qui est quand même bien cosy à l’intérieur.
    On s’y sent comme chez soi, en plus y’a du wifi partout (même dans les salles de spectacle !!!!), des canapés et des poufs si jamais t’as envie de poser tes fesses sur un support moelleux.
    Me voilà donc entrer dans le Lyttelton, une des trois salles qui composent le national Theatre. Je suis bien placée (tout au milieu, comme au cinéma, j’ai bien choisi ma place). Les gens sur le balcon ont l’air d’avoir une jolie vue eux aussi.
    Je suis l’une des premières dans la salle, pourtant ça commence dans 1/4 d’heure, les spectateurs arrivent tous en masse comme des fous et font un boucan du tonnerre. J’attends sagement que les lumières s’abaissent, ce qu’elles font, plus un bruit dans la salle au bout de 2 secondes, ils sont décidément bien disciplinés ces anglais.
    Le rideau se lève, sur tous plein de comédiens merveilleusement bien habillés à la monde Russie du siècle dernier. Bien sûr le premier à parler, c’est Mr Simm. Moi, je ne vois que lui FORCÉMENT, les répliques s’enchainent, les personnages aussi, on découvre tout le monde petit à petit, et du monde il y a, notamment un jeune garçon (mais qu’est-ce que tu fais encore là à cette heure si tardive ? oh non mince j’avais oublié que les anglais commencent leur spectacle à 19h30... ).

    Three days in the country

    Bref, on découvre Natalya, héroine de la pièce, son fils qui a pour précepteur un jeune homme de toute beauté (et qui joue très bien d’ailleurs notons le), un vieil ami amoureux transi de Natalya (John Simm donc, qui apporte une touche d’humour très sarcastique que j’ai beaucoup apprécié), le docteur (j’ai nommé le fabuleux Mark Gatiss, dont je parlerai plus tard), des jeunes (dont une brave fille amoureuse du précepteur), et une servante à la voix d’or (Cherrelle Skeete qui en plus d’être magnifique à une voix splendide), un mari (qu’on ne voit pas assez), et des vieux messieurs (qui apportent pas mal de touche d’humour).

    John Simm Mark Gatiss


    Des scènes il y en a, et plein, et encore ils ont raccourci la pièce sinon ça aurait duré 4h. Je me souviens surtout de la scène du début, avec toutes ces piques bien marrantes, la scène de la proposition en mariage, où Mark Gatiss explose de son génie comique, il nous la joue très Louis de Funès (oui, je suis française, niveau grimace et mimique gestuel, le meilleur c’est lui), nous fait un peu dans le métahumour aussi, il surjoue à fond, et nous on se marre comme des baleines.

    Mark Gatiss

    Une scène un peu improbable en plein milieu de la pièce donc, d’ailleurs tout le monde a applaudi. Il y a aussi cette mini scène avec des fruits où tout le monde a beaucoup ri.

    Et puis y’a l’avant dernière scène, OÙ JOHN SIMM PLEURE. OUI. JOIE IMMENSE DANS MON PETIT COEUR, j’aime bien quand John Simm pleure parce qu’il est trop merveilleux quand il pleure. Voilà. Son personnage qui est en peine depuis des années à aimer une femme qui se joue de lui, explique au petit nouveau avec quelle douleur il subit ce sort, il essaye de lui faire comprendre dans quelle vie il s’engage, alors le Simm s’énerve, se débat avec sa douleur, y met toute sa rage et sa tristesse, et c’est magnifique. J’ai pas d’autre mot. C’est beau. Encore John, s'il te plait, ne t'arrête jamais.

    John Simm

    La pièce était bien donc, avec pas mal de choses sympathiques : comme le fait de placer les acteurs sur scène même quand ils jouent pas, ils sont là derrière sur des chaises, ça rend le tout très dynamique et vivant. Il y a aussi ces jeux sur les plateaux tout autour de la scène, avec un magnifique effet de pluie, ils ont fait de même pour les scènes avec un soleil éclatant.
    C’était chouette, je suis sortie bien contente de ma première expérience de théâtre anglais, dans un anglais que j’arrivais à comprendre (!!!) à part quand ils parlaient un peu trop vite (mais c’était rarement le cas).

    Je retenterai bien l'expérience, d'ailleurs le Simm ne s'arrête plus niveau théâtre, j'espère très fort que je pourrai assister à sa prochaine pièce, mais vu à l'allure où partent les places, je crois bien que ce ne sera pas pour cette fois là...

    Edit : un nouveau périple pour voir le Simm se profile à l'horizon, ce sera donc en février prochain pour The Homecoming, une pièce de l'étrange Harold Pinter !


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  • J'ai parfois des périodes où je me fais la filmographie entière d'un acteur, parce qu'il me passionne, qu'il me sort du monde réel, et que quoiqu'il fasse je le trouverai merveilleux.
    Il y a eu Steve McQueen, il y a eu et il y a toujours John Simm et Vincent Rottiers, et maintenant y'a Gérard Philipe.

    Je n'avais vu de lui que Fanfan la tulipe, film qui a bercé mon enfance. Du coup je me fais sa filmo et ça donne ça :

    J'ai commencé par La beauté du diable, film de 1950 de René Clair, où l'on peut voir le petit Gérard face un Michel Simon en bougon des grands jours.

    Le film reprend donc le mythe de Faust, tantôt l'un des acteurs est le diable tantôt il est Faust, et on voit donc apparaître un excellent jeu de la part des deux comédiens. Le film est rythmé sans coupure, avec de très bons questionnements, le scénario étant plutôt bien ficelé.

    J'ai continué avec Le diable au corps, film de 1947 de Claure Autant-Lara

    Adaptation du livre du même nom, qui se passe durant la première guerre mondiale, narre l'histoire d'amour entre un adolescent un peu espiègle et naïf et une jeune femme dont le fiancé est au front. J'ai bien aimé, il y a des passages très mignons (censurés à l'époque, mais maintenant on voit des bites et des seins partout, alors des bisous sur la bouche ça manque de mordant et voyez c'est toujours beau en noir et blanc), Gérard Philipe y est absolument adorable (c'est un argument comme un autre s'il vous plait), et la musique est vraiment bien choisie.

    J'ai enchainé avec  les 3h de La chartreuse de Parme.

    Il me semble que j'avais commencé un jour le livre, que je n'ai jamais terminé, d'ailleurs je m'en souvenais absolument pas. J'ai bizarrement bien aimé, parce que tous les acteurs y sont très charismatiques (certains même sont très drôles), la réalisation est très dynamique avec des zooms splendides et des sauts de scènes assez sympathiques. Même si l'histoire est un peu longue, la réalisation parvient à maitriser tout ça (je m'étais pas enfiler un film de 3h sans m'arrêter depuis des lustres...)

    La suite au prochain épisode.


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  • Father Ted est une série irlandaise de 3 saisons qui date du milieu des années 90.
    On y retrouve cet humour anglais bien particulier que j’ai toujours du mal à appréhender au début des séries.

    Father Ted

    Exactement comme pour How not to live your live, j’ai donc mis énormément de temps à me faire à l’humour un peu lourdigue qui s’en dégage. Ce n’est qu’au début de la saison 2 que j’ai commencé à vraiment apprécier le tout (notamment avec ce merveilleux épisode nommé A song for Europe).
    On suit donc les déboires de 3 prêtres et de leur gouvernante qui se font chier chaque jour que Dieu fait sur leur petite île d’Irlande.
    Father Ted c’est aussi des personnages extrêmement sympathiques et d’autres complètement insupportables.
    Nous avons donc Ted, qui parait assez normal par rapport aux autres, mais qui a quand même quelques problèmes (notamment avec l’argent), vient ensuite Dougal, un être absolument adorable bien que simplet, Father Jack donc les répliques n’excèdent pas trop syllabes,et Mrs Doyle, qui ne jure que par son thé et ses gâteaux.

    Father Ted



    Les épisodes sont bien sûrs très drôles (quand on aime ce genre d’humour qui met les pieds dans le plat), assez critiques aussi, souvent irrévérencieux ce qui rend le tout vraiment sympathique à regarder.


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  • Épisode 1 : Ça fait plaisir de retrouver Christopher Eccleston ! J’aime beaucoup cet acteur, il a quelque chose de sympathique. Ici le brave homme est accusé d’avoir refourgué des faux billets... C’est pourtant un père de famille aimant, sa seule tare c’est d’être un mari laborieux, qui trompe sa femme... L’histoire est ici un peu déjà-vu et on est carrément outré que le brave homme qui au final n’a fait que prendre des billets trouvés soit condamné pour cette chose-là.

    Épisode 2 : Tiens, le pompier de Sirens ! Ben Batt qu’il s’appelle l’acteur (je le vois partout en ce moment, et il est vachement beau ce qui ne gâche rien à mon plaisir sarcastic). Cette fois-ci, c’est une histoire de soldats qu’on nous narre. Frankie et son pote partent pour la guerre au lieu de la prison, à bien y réfléchir, ils auraient mieux fait de choisir la prison. J’ai trouvé intéressante la réflexion du sergent sur le fait qu’il faut toujours un gros bizut dans l’armée, même si c’est clairement odieux. Un bon épisode que celui-ci avec un personnage principal vraiment courageux.

    Épisode 3 : Un épisode sur des parents qui perdent leur enfant... Ô joie. Ça va pleurer dans les chaumière. Avec leurs larmes, leurs dépressions et leurs façons si personnellement de pleurer leur enfant, ça le rend le tout encore plus triste. J’ai beaucoup aimé Peter Capaldi en père dévasté, un peu moins Juliet Stevenson qui ne m’a jamais bien émue (même dans The village... je ne sais pas trop d’où ça vient... son regard figé peut être). Bref, il en reste pas moins que son personnage est intéressant, car elle perd peu à peu pied et s’enfonce dans une quête de « qui est responsable de la mort de mon fils »



    Épisode 4 : Andy Serkis est à l’honneur dans cet épisode (non mais cherchez pas, chaque épisode tape dans les meilleurs des acteurs anglais). Il joue donc un chauffeur de taxi marié à une femme devenue handicapée depuis quelques années. Pour échapper à ça, le monsieur joue... Sauf que je jouais ça devient moyen niveau argent, alors de fils en aiguilles le monsieur trouve un autre échappatoire : une femme. Andy Serkis joue bien, sauf qu’il a une tête de monsieur un peu fou, alors du coup on s’attache peut être un poil moins à lui qu’on a pu s’attacher à un Christopher Eccleston dans le premier épisode par exemple. Ça n’enlève en rien au talent monstrueux de Serkis, ça enlève un peu à l’histoire, puisqu’on sait dès le début s’il y a sera accusé ou non...

    Épisode 5 : Marc Warren doit faire face à l’agression de sa petite fille. Parce que c’est un homme un vrai, il est pris dans un tourbillon de violence, et s’en va retrouver l’agresseur avec ses 2 amis et lui fait sa fête. Bien sûr, ils vont trop loin (enfin surtout ses copains, parce que finalement Marc Warren n’a frappé qu’une fois...), le gars meurt de ses blessures. Le dénouement de cet épisode est juste RAGEANT. En plus Marc Warren a quelque chose de très sympathique, surtout quand on voit les faits véritables, ce qui fait qu’on a envie de crier son désaccord à la suite du verdict...

    Épisode 6 : Noemie Harris est absolument adorable, alors forcément quand on la voit à la barre on se demande ce qu’elle a bien pu faire pour en arriver là. Une histoire d’adultère, une histoire de divorce, et d’enfants qui restent coincés entre les deux. Cette histoire est un peu moins originale que les autres, mais j’aurais été particulièrement enragée si le final avait été tout autre (parce que définitivement les histoires d’injustice me font hurlées).
    Un bon final donc. La saison 2 m’attend gentiment.


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